Wednesday, November 9, 2011

La dernière ligne droite

9 Novembre 2011

Ca fait bientôt deux mois que je n’ais pas écrit de post, je m’excuse du relâchement, c’est vrai que j’ai été pas mal dispersé. Sans vouloir revenir sur tous ce qui c’est passé le mois dernier. Je vais quand même revenir sur les grands points.


L’Afrobasket à eu lieu fin septembre, c’était plutôt sympa, je suis allé a deux matchs, Mali contre Ghana, avec forte domination malienne. Ensuite la demi finale Mali contre Angola, ou à ma grande surprise les angolaises ont remporté la victoire. C’était serré et les supporters malien y ont crut jusqu’au bout (ou plutôt jusqu’au 3 points des angolaises a quelques secondes de la fin). C’était le drame dans le stade avec des supporters qui eurent du mal à gérer leur émotion. Mais bon c’est le jeu hein, il ne faut pas trop mettre son cœur dedans. Et puis de toute manière ce sont les Angolaises qui ont gagné la compétition devant les redoutables Lionnes de la Terranga. C’était sympa d’avoir autre chose à faire à Bamako et tout le monde en parlait, les stades étaient plein. D’ailleurs props aux supporters Sénégalais qui ont mit le Feu, je sais pas si il y a autant de Sénégalais ici ou si il y a eu un déplacement massif mais ils sont venu préparer, fanfare et tout le tralala, le stade vibrait au rythm du mbalar.
Ensuite je suis reparti à Ouelessébougou la deuxième semaine d’octobre, cette fois ci j’ai fait deux semaines. Et j’ai fait en sorte de voir toutes les étapes qui se font la bas. De l’administration du consentement (en bambara, mais bon depuis le dernier post je me suis un peu amélioré LOL), aux visites de routines, en passant par les visites prénatales des femmes enceinte (échographie et vérification des paramètres). J’ai aussi assisté à deux accouchements, expérience des plus enrichissantes, mais honnêtement traumatisante. Je ne peux pas imaginer la douleur que ça engendre, mais je pouvais lire dans les yeux des deux jeunes filles qui ont accouché devant moi que vraiment ça n’allait pas. Ce qui m’a étonné c’est qu’aucune des deux n’a même crié une fois. On m’a expliqué que c’est une épreuve de courage, et que c’était très mal vue de crié ou de faire trop de démonstration. Il fallait accoucher dans la dignité et faire preuve de courage. Pendant l’accouchement moi j’étais tellement stressé que sans m’en rendre compte je poussais quand elles poussaient, à la fin on aurait dit que j’avais couru un marathon ahahah. Dieu faisant bien les choses deux heures après l’accouchement les deux filles étaient en pleine forme, ça m’a surprit, c’est comme si on leur avait effacé la mémoire. En même temps qui en referait un deuxième si on n’oubliait pas ces douleurs hein… Etk c’était une belle expérience qui rend très humble et qui m’a surement fait repousser toutes envie pour quelques années encore. J’ai vraiment du respect pour toutes mes sœurs qui ont donné la vie ces derniers temps (C’est le Baby Boom comme dit Axelle).
Après l’accouchement arrive l’étape un peu plus gore, ou on récupère le Placenta et on le broie (je vous passe les détails). A part ça je me suis aussi familiarisé avec les prélèvements sanguins, même si j’avais du mal à trouvé les veines des enfants (surtout des gros bébés) et même lorsque je la trouvais, le moindre cris ou pleur ou débattement me faisait un peu paniquer, Avec les femmes en ceintes c’était plus facile.
J’ai adoré Ouéléssébougou, certes c’est une petite ville, avec rien à faire, mais je ne sais pas j’ai bien aimé le boulot, l’équipe était super sympathique et répondait à toutes mes questions. J’ai beaucoup apprit. Mais bon mon retour pour Bamako a été prématuré pour des raisons indépendantes de ma volonté (je devais partir un mois mais c’est devenu deux semaines). Mais quand j’ai retrouvé mon lit confortable et la clim j’ai quand même apprécié.
De retour au labo de Bamako, j’avoue que c’est la vraie routine, et puis bon la motivation est à la baisse. Je pense que le cumul de la fatigue de Ouéléssébougou (sans m’en rendre compte) et puis l’approche de la fin du stage, rend les choses de plus en plus difficiles. Je fais plus de recherche d’emploie qu’autre chose. Dieu merci ils ont embauché un jeune étudiant qu’on est entrain de former. Ça tombe à pic parce que ca fait de la main d’œuvre en plus qui me permet de relaxé un peu sans trop culpabilisé. Faut dire que pour un stage c’était assé intense hein, 8 mois non stop, heureusement j’ai réussi à garder mes week-ends sinon ça aurait été pire. Le labo demande du travail continuelle et la plupart des gens ici n’ont pas de week-end (enfin ont un jour sur deux). C’est un choix de vie, à la longue je pense que ça paiera parce que c’est un projet qui va donner des résultats super intéressant. Maintenant la dernière étape pour moi serait de voir le travail d’analyse qui se fait aux États-Unis.


C’est ma dernière semaine au labo, je n’arrive pas à réaliser, en fait je pense que personne ne réalise vraiment. La semaine prochaine je ne travaillerais plus ici. Ça va me faire bizarre. J’ai beaucoup apprit, c’est une expérience en or que je conseil à toutes personnes dans mon domaine, et même dans d’autres domaines d’ailleurs, toutes personnes pensant revenir bossé ici, c’est bon de venir tâter le terrain, rencontrer les personnes dans le domaine, se faire une idée. Faut pas se voiler la face c’est différent mais pas forcément dans un mauvais sens. Je m’attendais à ce que ça soit différent mais je ne savais pas à quel point.
J’ai rencontré des gens formidable, qui m’ont beaucoup apprit qui mon bien conseillé. Les autres membres du labo m’ont vraiment aidé à m’adapter rapidement. Que du bonheur quoi. Seule petit regret, l’apprentissage du Bambara n’a pas marché aussi bien que j’aurais souhaité.
Dans tous les cas je ne rentre pas à Montréal avant le 25 Décembre donc attendez vous peut être à un ou deux postes dépendamment de ce qui va se passer dans les semaines à venir. Surprise en vue…


Vous me manquez la Famille ;)

Friday, September 16, 2011

De retour à Bamako/My birthday

16 septembre 2011


Finalement je n’ais fait qu’une semaine à Ouélessébougou, ce qui m’a vraiment attristé parce que je pense que pour compléter mon stage de manière satisfaisante (à mon gout) je devrais passer plus de temps sur le site du projet, et apprendre les autres étapes. Mais bon en fait j’y suis parti, grâce à des mois de pressions et de demande répété, pour remplacer un collègue qui devait partir en formation pendant une semaine. J’espèrais pouvoir rester la bas une fois sur place, surtout que je me suis rendu compte que ce n’est pas le boulot qui manque. Mais le Professeur en à décidé autrement, il semble que je sois plus utile au Point G pour l’instant. Mais j’ai formulé la demande de retourner sur le terrain pour la fin de mon stage alors je croise les doigts.
Pour revenir sur mon dernier post. NON je n’ais pas réussi à faire réparer et nettoyer la toilette, dans la semaine que j’y ai passé. Enfin ils ont nettoyé, mais MEN STYLE quoi. Du coup j’ai continué avec la « Douche Africaine » pendant une semaine. Et ce n’était pas si pire (comme on dit au QC) même si c’est tout une logistique, parce que vaut mieux ne rien avoir oublié dans la chambre une fois que tu as versé l’eau sur toi LOL…
Au niveau du rythme de travail c’est intense, on faisait du 8-21h approximativement tous les jours. Pour ceux qui veulent savoir un peu ce qu’on faisait. En gros les femmes et les enfants de l’étude sont recruté à Ouélessébougou et dans les environs. Donc au centre de santé, les femmes et les enfants fond des visites prévu ou des visites imprévues (lorsqu’ils se sentent malade). Les médecins les examinent et les envoient au labo, pour des prélèvements sanguin ou d’urine etc… Notre rôle à l’équipe du labo, c’est de faire lire la goutte épaisse pour déterminer si la personne est parasité, et de faire la numération sanguine, pour déterminer si il y a des anomalies (Globule blanc élevé par exemple peuvent être un signe d’infection). Bien sure il y a beaucoup d’autre étapes, les prélèvements veineux ou capillaires... Les médecins et sages femmes se chargent du recrutement et de l’inclusion des patientes. Malheureusement, le Bambara m’empêche de pouvoir y participer. Une fois nos tests fini, on envois les échantillons à Bamako pour d’autres test et le stockage.
J’espère que vous êtes encore là (je comprendrais que vous aillez abandonner la lecture à la première ligne du paragraphe précédent; il faut aimer lol). Dans tous les cas, mon premier jour, on est venu trouver une file de femmes et d’enfants qui nous attendait. Certain étant là depuis très tôt le matin, et aillant parcouru des kilomètres. Franchement j’applaudie la détermination et la loyauté de ses femmes à l’étude. J’ai eu droit au pleur de l’enfant qui va se faire prélevé (avant même d’avoir vu l’aiguille parfois), à la mère qui pleure parce que son enfant pleure, à l’enfant qui fait pipi à la vue de l’aiguille et à certain courageux qui ne cligne même pas des yeux (en majorité des Filles, c’est juste un constat). La meilleurs technique c’est lorsque l’enfant est au sein pendant le prélèvement.
Il y a deux choses qui m’ont un peu choqué, premièrement, il y a beaucoup de jumeaux à Ouelessébougou. Apparemment ce ne serais pas vrai, mais etk durant mon séjour on a reçu pas mal de jumeaux. Deuxièmement, il y a vraiment beaucoup de jeune fille (pour ne pas dire petite) qui sont recruté dans l’étude ; donc enceinte, quand je dis jeune, il ne faut pas imaginer le pire, mais tout de même ca va aussi bas que 14 ans et ce sont celles qui se déclarent. Le plus choquant, c’est qu’en générale ce ne sont pas des femmes marié, ce à quoi on je ne m’attendais pas. J’ai demandé comment les familles régissaient à cela, et apparemment c’est tabou mais assé courant et la famille n’a pas le choix que d’accueillir l’enfant…
Enfin bref, les visites peuvent aller jusqu’à très tard, et les médecins de garde se charge de prélevé la nuit. Comme dans toutes bonne recherche, chaque patient vient avec un lot d’archive a rentré, tous dois être écrit et retrassable.


Je suis revenu à Bamako pour mon anniversaire, c’étais sympa, j’ai diné avec Sarah et des amis Canadien dans un hôtel ou il y avait une soirée Salsa. Ensuite on est sorti. Et le lendemain j’ai diné avec Ina et d’autres amis, dans un nouveau restaurant qui s’appelle la PIERRADE (dans le byblos), ils font, entre autre, de superbe raclette. Et ça n’a pas l’air comme ça en voyant l’assiette mais ça bourre, après le restaurant on est sortie.


À part ca, de retour au Labo au point G, comme d’habitude, travail de labo hyper prenant, avec la saison on a des femmes qui accouchent alors qu’elles sont infectées, on reçoit des placentas infecté, ce qui n’est jamais trop bon pour l’enfant. Mais j’ai vu un de ces enfants lorsque j’étais à Ouélessébougou, il a avait l’air de bien se porter.
Je commence à penser de plus en plus à l’après stage, recherche d’emploies ou vacance prolongé (au frais du prince AOT). Un peu le stress mais dans l’ensemble ko be kaign yennoh.
Kan be !

Monday, September 5, 2011

Ramdan et l’Eid


4 Septembre 2011

Ca fait vraiment une éternité que je n’ais pas écrit d’article. Depuis que la saison des pluies à commencée, entrainant la haute saison de transmission du Palu, on a été plus que débordé au labo; à cela c’est rajouté le Ramadan et mon déménagement chez mamie Binta, ce qui a un peu chambouler mon rythme.
En effet vivre chez mamie Binta a été un gros changement, une grande maison, climatisée, télé cable, internet, tout a fait différent de ma petite chambre d’étudiante du Point G. Bien sure vivre en famille ça a c’est bon et c’est mauvais côté, mais clairement les bons surpassent les mauvais. Mamie voyage beaucoup à cause de son boulot, du coup il m’arrive de rester seule à la maison ce qui me permet de faire une cure de silence, chose que j’ai apprit à apprécier avec le temps.
Au labo, avec le Ramadan les horaires ont été un peu chamboulés, on travailler le plus vite possible pour finir avant la coupure, mais parfois ce n’était pas possible, alors on coupait au labo. On a demandé une petite subvention pour qu’un repas soit préparé tous les soirs pour ce qui devait couper la bas. Moi en général j’arrivais à la maison pile poile à l’heure mais il m’est arrivé deux ou trois fois de couper en haut et de courir à la maison. Mais en général le mois c’est très bien passé, les horaires sont très supportable et puis vu que la majorité du pays le fait ca fait comme un effet de groupe et ca rend les choses plus facile.
La fête aussi c’est très bien passé, le gros avantage c’est qu’ici c’est Férié, ce qui change vraiment tout. Le matin on est allé à la mosquée, ensuite on est renté préparer le repas. Les gens sont venu saluer mamie au compte goutte. Après avoir mangé, je suis à mon tour allé salué la quelque famille que j’ai ici. Et ensuite je suis rentrée. Il y avait Dj Arafat en concert au stade, mais ca commençait à 19h et je commençais à peine mes Salamalek, du coup j’ai laissé tombé. J’ai passé une soirée tranquille devant un bon film.
Le lendemain les garçons du lab on été super gentil et nous ont donné à Kadi et moi la journée, donc moi j’ai fait ce que je fais de mieux, j’ai dormie la moitié de la journée. Je traine une grippe qui c’est transformé en mauvaise toux grasse depuis deux semaines, alors j’avais sérieusement besoin de repos… J’ai passé la journée à la maison à ne rien faire de productive, une journée comme je les aime.
Mon weekend à été plutôt intéressant, vendredi classique; le prime de Secret story, et puis dodo. Samedi après midi, grasse matinée, gros petit dej (crêpe, déguè, Chocapic, jus d’orange) en soirée je suis allé à un cours de danse traditionnelles bambara. J’ai trouvé ca grasse à la liste serve à laquelle je suis inscrite (bamakool), en fait c’est un danseur malien, Seydou Coulibaly qui est prof de danse à l’université Brown au USA qui avec sa femme (Américaine et prof de danse et de culture mandé) sont entrain d’ouvrir un centre d’art, où ils donnent des cours de danses et de djembe, et autres. Ils ont une jolie petite maison à l’autre bout du monde (seule petit problème) et ils ont aménagé une superbe salle de danse. On était 3, plus les apprentis du danseur. On a apprit des pas de base di didadi, une danse du sud du mali ( Wasolo), qui est la danse de la joie, qui est souvent faite dans les cérémonie comme mariage, baptême etc… C’éest hyper intense et le rythme du Djembe est génial, on avait le djembe en live c’était vraiment un bon cours. C’est tout les samedis donc j’espère pouvoir y allé régulièrement, ca faisait un moment que je cherchais un bon cours de danse et je pense que je suis bien tombé. Maintenant il ne reste plus qu’à ce que je négocie mes weekends pour que je puisse au moins rentré à Bamako pour le weekend.
Je suis arrivé ce soir à Ouelessebougou, et c’est vraiment moins pire que je pensais, c’est point G en moins isolé, la je suis dans une chambre dans une maison avec toutes l’équipe du projet ou presque. Je suis arrivé vers 20h j’ai trouvé le repas sur la table, apparemment il y a une cuisinière qui fait à manger. Ils ont tous pour le petit dej et ils ont un frigo. J’étais venu avec le strict minimum mais je n’en aurais même pas besoins Par contre, il n’y a pas d’ampoule dans la salle de bain, et il semble que celle-ci soit dégueulasse, donc demain c’est opération ménage!!! Dans ma chambre il y des excréments d’animaux bib déterminé, donc là encore opération ménage. J’ai vu dans la cours un espère de porc épic qui se baladait, et pour cette nuit je vais devoir prendre ma douche dehors (salle de bain africaine comme ils disent), mais dès demain je rends la salle de bain interne utilisable INSHALLAH.
Par contre au centre de santé, ça a l’air pas mal, et il y a le wifi apparemment donc ca ne devrait pas trop changé de Bamako, l’équipe à l’air sympa. On verra comment ça se passe demain.
Donc voila, je vais affronter le porc épic et essayé de prendre une douche.

Sunday, August 7, 2011

Le show du mois de juillet, petit changements et Mois de Ramadan


7 Aout 2011,
Ca fait un mois que je n’ais rien écris, c’est signe que la routine s’installe dans mon séjour à Bamako. Le mois de Juillet à été le mois de vacances, pas littéralement parce que j’allais au boulot tous les jours, mais les vacanciers maliens étaient dans la place. Le pays et surtout les boîtes étaient pleins de vacancier venu profiter de Bamako avant le début du Ramadan. Djeiname est parti en vacance à Dakar/Genève, vacance bien mérité avant de recommencer les cours en septembre. Alors c’est sure que je me suis sentie un peu seule ici. Mais bon heureusement j’ai d’autres amis qui sont arrivé, en vacance, en stage, pour travailler. On est beaucoup sortie, Byblos/Jet set (les deux boîtes les plus bondés de Bamako) au point ou on en avait assé même. Je disais quand je suis arrivé ici qu’il y avait beaucoup plus de choses à faire ici, mais apparemment les gens n’en profite pas hein, c’est le même programme chaque weekend.
Par contre on est allé au Badalodge, juste avant sa fermeture, ils ferment pendant l’hyvernage. L’endroit est beau, rien d’extra-ordinaire, c’est juste une belle piscine au bord du fleuve, mais les proprios ont rajouté un cachet spéciale avec leur petite paillotes aménagé ou les gens peuvent venir en groupe ou en couple, ou en solo si ca les amusent. Nous on y est allé en gros groupe de 9. Ce n’est pa sloins de Bamako vraiment 15-20 min à tous cassé sur la route de Guinée. Voici les indications sur leur facebook groupe lol :
En quitant l'ACI 2000, prendre la route de Guinée. Juste après le pont en fer, à la sortie de l'ACI, compter 1 boulangerie et 2 stations d'essence à gauche. Tourner à Gauche après la 2ième station d'essence. Au bout, prendre la route à droite sur, Bamako, Mali
Ca nous à bien fait rire, mais en même temps on est arrivé à bon port donc…
Donc comme je disais l’endroit est plutôt beau, il on un terrain de foot/volley, un petit parc pour les enfants, la piscine, le bar et le restau. Quand on est arrivé tout allait bien, mais le service laisse vraiment a désirer. Alors je ne sais pas si c’est parce qu’on est un group e de noer (comme on dit au quebec) ou tout simplement parce que le serveur à mal fait son boulot, toujours est t’il qu’il était très désagréable tout le long de la journée, il en est venu à nous dire que comme on avait fait une réservation pour 10 et qu’on était que 9 on devait quand même payé pour 10, l’entrée à la piscine (10000) et le « 3 courses meal » (10000); je reviendrais sur le prix exorbitant. Alors bien sure ça entrainer une petite dispute, on a dut aller voir la manager à qui le serveur avait mal expliqué la situation (soit disant, elle est pourtant pas si compliquer que ca la situation). Bref toujours est il que Mr le Diplomate Mohamed Sokona a régler la situation avant que son cousin en arrive aux mains avec le serveur. En dehors de ça, Le repas, que des noms extra ordinaire sur la carte, et du coup un peu déçu par les assiettes, l’entrée très esthétique (mousse d’avocat et thon) n’étais pas bien assaisonnée et l’avocat n’avait pas de gout. Le plats était meilleurs bœuf au curry avec du riz au safran, et le dessert soit disant crème bruler était plutôt du flan, mais bon seule les connaisseurs connaissent I GUESS.
Donc voila le Badalodge expérience aigre-douce. Je conseil au gens d’y aller avec leur piquenique, si on avait sut c’est ce qu’on aurait fait. 10000 pour la piscine c’est exagérément cher, mais je pense qu’on paye pour le décor et le cadre surtout. L’autre option c’est y allé juste pour diner et de skip l’entrée.
On c’est quand même bien amusé dans l’ensemble, parce qu’on était un bon groupe, on a nagé, on a joué au volley, on a bien rigolé. Malheureusement j’avais oublié mon appareil donc rien pour immortaliser ça.
Niveau boulot, ça peut aller, je dirais que je tombe un peu dans la routine aussi, mais on est en saison haute du palu au Mali, saison des pluies alors on a beaucoup de boulot, ce qui me permet de parfaire les dernières techniques que je dois apprendre. En même temps je suis a la recherche d’un emploie, STRESS, j’envoie des CVs mais aucune réponse jusqu’à date, mais je ne désespère pas. Je me pose plein de questions, sur ce que je veux faire exactement, je balance entre la science et la santé publique. Comme je dis souvent j’aime la science mais pas la vie qu’on a en faisant de la science (surtout au bled) alors c’est difficile.
Au point G, ben les choses se sont un peu dégradé avec la saison des pluies, latrine qui déborde, odeur désagréable, humidité dans les chambres, bref j’ai commencé à en avoir plus qu’assé et à déprimé toute seule la haut, alors j’ai décidé de descendre quelques jours avec ma grand-mère. Quelques jours sont d’abord devenue le mois de Ramadan et finalement définitivement. C’est vrai qu’elle voyage beaucoup, mais au moins ici lorsqu’elle la j’ai de la bonne compagnie et sinon en tout cas je suis confortablement installé. J’étais un peu déçu de moi-même d’avoir « baissé les bras », mais je me dis que ca ne change en rien à ce que je suis, j’ai tenu 4 mois dans un environnement vraiment très différent de ceux à quoi je suis habitué mais comme j’ai le choix et bien je choisis le confort. Et vraiment j’ai du respect pour ceux qui n’on pas ce choix là.
Donc voila le Ramadan à commencé, Dieu merci tout va bien, les horaires ici sont vraiment agréable (limite), c’est un bonheur de le faire. La semaine je suis tellement occupé au boulot que je ne vois pas le temps passé, le weekend est un peu plus difficile. Mais inshallah ca devrait aller. Je souhaite d’ailleurs un bon Ramadan à tous et à toutes, Que Dieu exhausse nos prières pardonne nos péchés et guides nos pas sur le droit chemin. Amine
Le centre sufi me manque trop en ce moment, j’imagine l’ambiance en général mais surtout pendant le mois de Carem, le partage, les zicks, les sohbas, mes sisters qui me manquent ;)
Anyways, tout vas bien ici, maintenant je suis en famille, c’est en encore mieux !!!

Monday, July 4, 2011

petit bungalow dans le jardin, projet jatropha, maison du père




Teriyabugu



Teriyabugu


4 juillet 2011

Ce weekend je suis sorti de la ville, avec Ina, Djeiname et Kalou, on est allé ans un village créé par un père Français Bernard Verspieren . Ce n’est pas loin de Ségou, a peu près à 5h de Bamako. La route est plus ou moins bonne, mais avec la saison des pluies on a eu quelques moments difficiles sur la piste pleine de flaque d’eau.
On à quitté Bamako vers 9h du matin samedi et on est arrivé à Teriyabugu vers 14h30. Teriyabugu en bambara signifie le village de l’amitié et c’était à la base la maison du père qui s’était lancé dans le développement durable (il était ingénieur agricole de formation). Il a été le premier à installer les pompes à eau au mali. Après sa mort en 2003, le centre a décidé de transformer une partie du domaine en site touristique histoire d’avoir un revenu pour maintenir le domaine. Ils ont quelques bungalow et chambre climatisé (qui étaient les chambres d’invités du père). Le tous est construit sur le bord du fleuve, il y a la piscine, un bar, un restau (qui n’utilise que les fruits et légumes frais et cultivé sur place). Le père a aussi installé des panneaux solaires pour alimenter son domaine et en ce moment il y a un projet de culture de Jatropha, une plante qui permet la production de gaz. L’endroit est hyper paisible, au bord du fleuve avec des oiseaux qui chantent en permanence et des paons, des singes, des tortues, un boa… Il y a aussi des petites balançoires, et un air de jeu pour les enfants, un terrain de basquet, de volley et ils offrent plusieurs activités culturelles, telles que des visites des berges du lac en pinasse, des journées thématiques dans le village…
Malheureusement avec la saison des pluies on n’a pas put faire notre visite en pinasse, le monsieur était en vacance, mais on a profité de la piscine, on a bien mangé et puis on s’est vraiment reposé, l’endroit est vraiment à visiter, et chapeaux au père qui s’est vraiment construit un petit paradis au milieu de la brousse. Il n’y avait pas grand monde, un couple malien, un groupes de conférencier et quelque bénévoles/personnels du projet Jatropha et de l’hôtel. C’est un centre d’écotourisme et de tourisme solidaire, car tout ce qu’on y paye va premièrement pour maintenir le centre et payer les salaires!!!
Au retour on s’est arrêté pour déjeuner dans un restaurant italien au bord du fleuve à Ségou : l’Esplanade
Ce fut un super weekend relaxant, ça fait du bien de sortir de Bamako et de déconnecter un peu (il n’y avait pas de réseau Orange alors pour être déconnecté on l’était). On est rentré dimanche soir on est arrivé à Bamako vers 19h30 et je suis monté direct, tous ce que je peux dire c’est que ça fait changement lol!!!