16 septembre 2011
Finalement je n’ais fait qu’une semaine à Ouélessébougou, ce qui m’a vraiment attristé parce que je pense que pour compléter mon stage de manière satisfaisante (à mon gout) je devrais passer plus de temps sur le site du projet, et apprendre les autres étapes. Mais bon en fait j’y suis parti, grâce à des mois de pressions et de demande répété, pour remplacer un collègue qui devait partir en formation pendant une semaine. J’espèrais pouvoir rester la bas une fois sur place, surtout que je me suis rendu compte que ce n’est pas le boulot qui manque. Mais le Professeur en à décidé autrement, il semble que je sois plus utile au Point G pour l’instant. Mais j’ai formulé la demande de retourner sur le terrain pour la fin de mon stage alors je croise les doigts.
Pour revenir sur mon dernier post. NON je n’ais pas réussi à faire réparer et nettoyer la toilette, dans la semaine que j’y ai passé. Enfin ils ont nettoyé, mais MEN STYLE quoi. Du coup j’ai continué avec la « Douche Africaine » pendant une semaine. Et ce n’était pas si pire (comme on dit au QC) même si c’est tout une logistique, parce que vaut mieux ne rien avoir oublié dans la chambre une fois que tu as versé l’eau sur toi LOL…
Au niveau du rythme de travail c’est intense, on faisait du 8-21h approximativement tous les jours. Pour ceux qui veulent savoir un peu ce qu’on faisait. En gros les femmes et les enfants de l’étude sont recruté à Ouélessébougou et dans les environs. Donc au centre de santé, les femmes et les enfants fond des visites prévu ou des visites imprévues (lorsqu’ils se sentent malade). Les médecins les examinent et les envoient au labo, pour des prélèvements sanguin ou d’urine etc… Notre rôle à l’équipe du labo, c’est de faire lire la goutte épaisse pour déterminer si la personne est parasité, et de faire la numération sanguine, pour déterminer si il y a des anomalies (Globule blanc élevé par exemple peuvent être un signe d’infection). Bien sure il y a beaucoup d’autre étapes, les prélèvements veineux ou capillaires... Les médecins et sages femmes se chargent du recrutement et de l’inclusion des patientes. Malheureusement, le Bambara m’empêche de pouvoir y participer. Une fois nos tests fini, on envois les échantillons à Bamako pour d’autres test et le stockage.
J’espère que vous êtes encore là (je comprendrais que vous aillez abandonner la lecture à la première ligne du paragraphe précédent; il faut aimer lol). Dans tous les cas, mon premier jour, on est venu trouver une file de femmes et d’enfants qui nous attendait. Certain étant là depuis très tôt le matin, et aillant parcouru des kilomètres. Franchement j’applaudie la détermination et la loyauté de ses femmes à l’étude. J’ai eu droit au pleur de l’enfant qui va se faire prélevé (avant même d’avoir vu l’aiguille parfois), à la mère qui pleure parce que son enfant pleure, à l’enfant qui fait pipi à la vue de l’aiguille et à certain courageux qui ne cligne même pas des yeux (en majorité des Filles, c’est juste un constat). La meilleurs technique c’est lorsque l’enfant est au sein pendant le prélèvement.
Il y a deux choses qui m’ont un peu choqué, premièrement, il y a beaucoup de jumeaux à Ouelessébougou. Apparemment ce ne serais pas vrai, mais etk durant mon séjour on a reçu pas mal de jumeaux. Deuxièmement, il y a vraiment beaucoup de jeune fille (pour ne pas dire petite) qui sont recruté dans l’étude ; donc enceinte, quand je dis jeune, il ne faut pas imaginer le pire, mais tout de même ca va aussi bas que 14 ans et ce sont celles qui se déclarent. Le plus choquant, c’est qu’en générale ce ne sont pas des femmes marié, ce à quoi on je ne m’attendais pas. J’ai demandé comment les familles régissaient à cela, et apparemment c’est tabou mais assé courant et la famille n’a pas le choix que d’accueillir l’enfant…
Enfin bref, les visites peuvent aller jusqu’à très tard, et les médecins de garde se charge de prélevé la nuit. Comme dans toutes bonne recherche, chaque patient vient avec un lot d’archive a rentré, tous dois être écrit et retrassable.
Je suis revenu à Bamako pour mon anniversaire, c’étais sympa, j’ai diné avec Sarah et des amis Canadien dans un hôtel ou il y avait une soirée Salsa. Ensuite on est sorti. Et le lendemain j’ai diné avec Ina et d’autres amis, dans un nouveau restaurant qui s’appelle la PIERRADE (dans le byblos), ils font, entre autre, de superbe raclette. Et ça n’a pas l’air comme ça en voyant l’assiette mais ça bourre, après le restaurant on est sortie.
À part ca, de retour au Labo au point G, comme d’habitude, travail de labo hyper prenant, avec la saison on a des femmes qui accouchent alors qu’elles sont infectées, on reçoit des placentas infecté, ce qui n’est jamais trop bon pour l’enfant. Mais j’ai vu un de ces enfants lorsque j’étais à Ouélessébougou, il a avait l’air de bien se porter.
Je commence à penser de plus en plus à l’après stage, recherche d’emploies ou vacance prolongé (au frais du prince AOT). Un peu le stress mais dans l’ensemble ko be kaign yennoh.
Kan be !
Friday, September 16, 2011
Monday, September 5, 2011
Ramdan et l’Eid
4 Septembre 2011
Ca fait vraiment une éternité que je n’ais pas écrit d’article. Depuis que la saison des pluies à commencée, entrainant la haute saison de transmission du Palu, on a été plus que débordé au labo; à cela c’est rajouté le Ramadan et mon déménagement chez mamie Binta, ce qui a un peu chambouler mon rythme.
En effet vivre chez mamie Binta a été un gros changement, une grande maison, climatisée, télé cable, internet, tout a fait différent de ma petite chambre d’étudiante du Point G. Bien sure vivre en famille ça a c’est bon et c’est mauvais côté, mais clairement les bons surpassent les mauvais. Mamie voyage beaucoup à cause de son boulot, du coup il m’arrive de rester seule à la maison ce qui me permet de faire une cure de silence, chose que j’ai apprit à apprécier avec le temps.
Au labo, avec le Ramadan les horaires ont été un peu chamboulés, on travailler le plus vite possible pour finir avant la coupure, mais parfois ce n’était pas possible, alors on coupait au labo. On a demandé une petite subvention pour qu’un repas soit préparé tous les soirs pour ce qui devait couper la bas. Moi en général j’arrivais à la maison pile poile à l’heure mais il m’est arrivé deux ou trois fois de couper en haut et de courir à la maison. Mais en général le mois c’est très bien passé, les horaires sont très supportable et puis vu que la majorité du pays le fait ca fait comme un effet de groupe et ca rend les choses plus facile.
La fête aussi c’est très bien passé, le gros avantage c’est qu’ici c’est Férié, ce qui change vraiment tout. Le matin on est allé à la mosquée, ensuite on est renté préparer le repas. Les gens sont venu saluer mamie au compte goutte. Après avoir mangé, je suis à mon tour allé salué la quelque famille que j’ai ici. Et ensuite je suis rentrée. Il y avait Dj Arafat en concert au stade, mais ca commençait à 19h et je commençais à peine mes Salamalek, du coup j’ai laissé tombé. J’ai passé une soirée tranquille devant un bon film.
Le lendemain les garçons du lab on été super gentil et nous ont donné à Kadi et moi la journée, donc moi j’ai fait ce que je fais de mieux, j’ai dormie la moitié de la journée. Je traine une grippe qui c’est transformé en mauvaise toux grasse depuis deux semaines, alors j’avais sérieusement besoin de repos… J’ai passé la journée à la maison à ne rien faire de productive, une journée comme je les aime.
Mon weekend à été plutôt intéressant, vendredi classique; le prime de Secret story, et puis dodo. Samedi après midi, grasse matinée, gros petit dej (crêpe, déguè, Chocapic, jus d’orange) en soirée je suis allé à un cours de danse traditionnelles bambara. J’ai trouvé ca grasse à la liste serve à laquelle je suis inscrite (bamakool), en fait c’est un danseur malien, Seydou Coulibaly qui est prof de danse à l’université Brown au USA qui avec sa femme (Américaine et prof de danse et de culture mandé) sont entrain d’ouvrir un centre d’art, où ils donnent des cours de danses et de djembe, et autres. Ils ont une jolie petite maison à l’autre bout du monde (seule petit problème) et ils ont aménagé une superbe salle de danse. On était 3, plus les apprentis du danseur. On a apprit des pas de base di didadi, une danse du sud du mali ( Wasolo), qui est la danse de la joie, qui est souvent faite dans les cérémonie comme mariage, baptême etc… C’éest hyper intense et le rythme du Djembe est génial, on avait le djembe en live c’était vraiment un bon cours. C’est tout les samedis donc j’espère pouvoir y allé régulièrement, ca faisait un moment que je cherchais un bon cours de danse et je pense que je suis bien tombé. Maintenant il ne reste plus qu’à ce que je négocie mes weekends pour que je puisse au moins rentré à Bamako pour le weekend.
Je suis arrivé ce soir à Ouelessebougou, et c’est vraiment moins pire que je pensais, c’est point G en moins isolé, la je suis dans une chambre dans une maison avec toutes l’équipe du projet ou presque. Je suis arrivé vers 20h j’ai trouvé le repas sur la table, apparemment il y a une cuisinière qui fait à manger. Ils ont tous pour le petit dej et ils ont un frigo. J’étais venu avec le strict minimum mais je n’en aurais même pas besoins Par contre, il n’y a pas d’ampoule dans la salle de bain, et il semble que celle-ci soit dégueulasse, donc demain c’est opération ménage!!! Dans ma chambre il y des excréments d’animaux bib déterminé, donc là encore opération ménage. J’ai vu dans la cours un espère de porc épic qui se baladait, et pour cette nuit je vais devoir prendre ma douche dehors (salle de bain africaine comme ils disent), mais dès demain je rends la salle de bain interne utilisable INSHALLAH.
Par contre au centre de santé, ça a l’air pas mal, et il y a le wifi apparemment donc ca ne devrait pas trop changé de Bamako, l’équipe à l’air sympa. On verra comment ça se passe demain.
Donc voila, je vais affronter le porc épic et essayé de prendre une douche.
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